En mai 2025, le marché du travail canadien a connu une croissance minimale, avec seulement 8 800 emplois créés, soit une hausse de 0,0 % du total de l’emploi, tandis que le taux de chômage s’est établi à 7,0 %, son plus haut niveau depuis 2016 (Statistique Canada). Dans ce contexte, l’industrie de la construction a perdu 7 400 postes en un mois, soit une baisse de 0,5 %, faisant du secteur l’un des rares à enregistrer des suppressions d’emploi en mai (Emploi et Développement social Canada).
Malgré ce recul, les perspectives pour la construction restent prudemment optimistes. Selon un rapport de RBC Économie, la production réelle dans la construction devrait croître de 2,6 % en 2025, stimulée par le renouvellement des investissements dans les infrastructures — des extensions d’autoroutes aux modernisations du système de transport en commun — ainsi que par un regain de projets en énergies renouvelables. Au premier trimestre, l’investissement en construction de bâtiments a bondi de 3,3 % pour atteindre 66,6 milliards $, soulignant la vigueur de la demande dans les segments non résidentiels et publics (Infrastructure Canada).
La situation varie fortement selon les régions.
- Ouest canadien : Les grands chantiers routiers et l’entretien des installations énergétiques soutiennent l’embauche.
- Ontario et Colombie-Britannique : De nouveaux contrats municipaux génèrent des offres pour plombiers, électriciens et spécialistes CVC, mais les pénuries de main-d’œuvre qualifiée demeurent critiquées par les entreprises.
- Atlantique : Les marchés plus petits pâtissent de changements démographiques, même si des programmes de formation ciblés (p. ex. Programme de l’appareil motorisé lourd) tentent de combler les lacunes.
La croissance salariale y est également supérieure à la moyenne nationale : dans les grands centres, les artisans obtiennent jusqu’à 5 % de plus qu’il y a un an. L’intérêt pour les apprentissages reste élevé, avec de nombreux jeunes qui préfèrent « apprendre en travaillant ». Toutefois, le vieillissement de la génération du baby-boom pourrait laisser près de 30 % des postes qualifiés vacants d’ici 2030.
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Alors que la saison estivale — traditionnellement la plus active pour les mises en chantier et la mobilisation de sites — bat son plein, tous les regards sont tournés vers les appels d’offres publics et les investissements privés : compenseront-ils la lenteur saisonnière ? Les initiatives de formation parviendront-elles à répondre assez vite à la demande ? Pour des opportunités de carrière, rendez-vous sur JackStaff.ca et activez vos alertes emploi dès aujourd’hui.