Au cœur des grands projets québécois, le génie civil déploie une palette de métiers aussi variés qu’essentiels. De la surveillance des fonds marins à la construction d’autoroutes, chaque spécialiste contribue à bâtir nos infrastructures. Plongeons dans le quotidien de trois professionnels – un ingénieur hydrographique, une technicienne en stabilité de talus et un chef de projet en génie civil – pour découvrir la richesse de ces carrières.
Surveillance et cartographie des cours d’eau : le rôle de l’ingénieur hydrographique
Aux premières lueurs du jour, Martin embarque à bord de sa vedette sur le fleuve Saint-Laurent pour déployer des sondes acoustiques. Titulaire d’un baccalauréat en génie civil et certifié par l’Ordre des ingénieurs du Québec (www.oiq.qc.ca), il recueille des données bathymétriques pour évaluer la profondeur et les courants. Ces relevés sont indispensables à la conception des quais du port de Montréal et aux projets d’enrochement destinés à prévenir les érosions riveraines; Hydrographie – Gouvernement du Québec (metiers-quebec.org). Le traitement informatique de ces données, via des logiciels SIG, permet de produire des cartes précises que Martin transmet aux ingénieurs portuaires chargés de valider les travaux de consolidation.
Évaluation des pentes : la technicienne en stabilité de talus
Plus au nord, dans les Laurentides, Sophie enfile son casque et sa veste orange pour inspecter une carrière de roche où doit passer la nouvelle autoroute 50. Son rôle de technicienne en géotechnique consiste à prélever des carottes de sol et à mesurer l’angle de talus à l’aide d’un clinomètre, conformément aux pratiques courantes. Grâce à ces analyses, elle détermine l’emplacement des murs de soutènement et des drains horizontaux nécessaires pour prévenir tout glissement. Ses rapports techniques, appuyés par des photographies et des profils topographiques, guident les ingénieurs civils dans la conception des structures de stabilisation.
Coordination de projet : le chef de projet en génie civil
À Québec, Luc supervise le prolongement du Réseau express métropolitain (REM). Fort de sa formation en gestion de projet et de son expérience sur des chantiers de barrages et de ponts, il coordonne chaque matin la livraison des matériaux au dépôt central, planifie les inspections du béton et valide les rapports de qualité. Inscrit à l’Ordre des ingénieurs du Québec, il veille au respect des codes du bâtiment et des normes environnementales. Entre réunions avec la clientèle, appels aux sous-traitants et vérification des échéanciers, Luc jongle sans relâche pour livrer cette infrastructure majeure dans les délais et le budget impartis.
Après avoir suivi le chantier portuaire avec Martin, arpenté les pentes rocheuses avec Sophie et coordonné l’expansion du REM avec Luc, rencontrons Julie, ingénieure en infrastructures hydrauliques, dont l’expertise garantit l’approvisionnement en eau et l’évacuation des eaux usées dans nos villes.
Au début de sa journée, Julie se rend sur les bords d’un imposant réseau d’aqueduc municipal : un vieux tronçon doit être remplacé. S’appuyant sur le Guide d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées (Guide d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées – Québec.ca); quebec.ca, elle vérifie les relevés topographiques fournis par la municipalité. Ces documents, fruit d’une campagne de sondages et d’auscultation, identifient précisément l’emplacement des conduites enfouies et l’état des regards d’inspection.
Sur le terrain, Julie supervise la caméra d’inspection que son équipe fait descendre dans un regard d’égout existant. Les images haute définition révèlent des fissures et des signes de corrosion – informations qu’elle exporte dans un logiciel SIG pour cartographier les sections à remplacer en priorité. De retour au bureau, elle modélise plusieurs scénarios de tronçonnement dans un outil de gestion d’actifs, évalue les coûts d’intervention et rédige un plan d’étapes conformes aux exigences du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
Dans l’après-midi, Julie rencontre l’entrepreneur en génie civil chargé des travaux. Ensemble, ils valident le phasage des excavations et organisent la logistique : protection des piétons, déviation temporaire des rues et coordination avec les autres services municipaux (électricité, voirie). Sa capacité à articuler normes techniques, règlementation et impacts sur la population fait toute la différence pour livrer un réseau pérenne, sans dépasser le budget ni retarder les échéances.
En fin de journée, Julie finalise son rapport en y joignant des extraits du guide de bonnes pratiques de la municipalité, des photos annotées et le calendrier des inspections à venir. Sa rigueur méthodologique et son souci de la transparence assurent la confiance des élus et des citoyens, tout en préservant la qualité de l’eau et la résilience de nos infrastructures souterraines.
Qu’il s’agisse de cartographier les fonds marins, de stabiliser des talus escarpés, de piloter des projets d’envergure ou d’assurer la fiabilité des réseaux d’eau, le génie civil au Québec révèle des métiers aussi divers que passionnants. Pour demeurer à l’affût des opportunités dans ce domaine, ajoutez votre profil pour le poste de génie civil dans le Réseau de talents des Bâtisseurs (https://jackstaff.ca/fr/cv-construction).
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