Parcourez les offres d'emploi en bâtiment, génie civil et excavation20 erreurs à éviter sur les chantiers de construction

20 erreurs à éviter sur les chantiers de construction au Québec : la clé d’un projet sécuritaire et efficace

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Sur les chantiers de construction, l’effervescence et la complexité des opérations sont au cœur du quotidien. Mais c’est dans cet environnement dynamique que les erreurs peuvent avoir les conséquences les plus graves, allant de blessures sérieuses à des retards de projet coûteux. Au Québec, où les normes de sécurité de la CNESST et les codes de construction sont rigoureusement appliqués, la vigilance n’est pas une option, mais une obligation. Les erreurs, qu’elles soient liées à la sécurité, à la planification ou à la qualité du travail, peuvent compromettre un projet et mettre des vies en danger. Pour garantir le succès et la sécurité de chaque chantier, il est crucial pour tous les intervenants, du travailleur à pied d’œuvre au chargé de projet, de reconnaître et d’éviter les pièges les plus courants. Voici une liste des 20 erreurs les plus critiques à déjouer pour un chantier efficace, sécuritaire et conforme aux standards québécois.


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Erreurs de sécurité et de prévention

  1. Sous-estimer les risques ergonomiques. Les blessures liées au levage de charges lourdes, aux mouvements répétitifs ou aux positions inconfortables sont fréquentes et peuvent causer des dommages à long terme.
  2. Négliger le port de l’équipement de protection individuelle (EPI). L’oubli du casque, des lunettes de sécurité ou des gants peut paraître anodin, mais c’est une cause majeure de blessures. Le non-respect des règles de la CNESST expose le travailleur et l’employeur à des sanctions.
  3. Sous-estimer les risques de chute de hauteur. Les chutes sont la principale cause d’accidents graves et de décès sur les chantiers. Ne pas utiliser de harnais, ne pas sécuriser les échafaudages ou négliger les garde-corps est une erreur fatale.
  4. Ignorer la sécurité électrique. Ne pas identifier et consigner les circuits électriques avant d’intervenir, ou travailler sans respecter les distances de sécurité avec les lignes électriques est extrêmement dangereux. Seuls les électriciens certifiés de la CMEQ sont habilités à travailler sur certains circuits.
  5. Mal sécuriser les tranchées et les excavations. Le risque d’effondrement d’une excavation est réel et peut être mortel. Les tranchées de plus de 1,2 mètre de profondeur doivent être sécurisées par des blindages, des étançons ou des talus selon les normes de la CNESST.
  6. Utiliser des outils défectueux ou non appropriés. Un outil mal entretenu, une lame usée ou un cordon électrique endommagé peut entraîner un accident. L’inspection quotidienne de l’outillage est un réflexe à adopter.
  7. Négliger le cadenassage des machines. Le non-respect des procédures de cadenassage (verrouillage et étiquetage) peut provoquer le démarrage accidentel d’une machine et causer des blessures graves, voire mortelles.
  8. Surcharger les échafaudages et les plateformes de travail. Chaque équipement a une charge maximale à respecter. Ignorer cette limite peut causer l’effondrement de la structure, mettant en péril la vie de plusieurs travailleurs.

Erreurs de planification et de coordination

  1. Ne pas planifier la coordination des métiers. Une mauvaise coordination entre le charpentier, l’électricien, le plombier et le frigoriste peut entraîner des conflits d’horaire, des retards, et des conflits de chantier.
  2. Mal évaluer les quantités de matériel. Commander trop peu de matériel entraîne des délais d’attente, tandis qu’en commander trop cause des coûts inutiles et un encombrement du chantier.
  3. Oublier de nettoyer et d’organiser le chantier. Un chantier en désordre est un chantier dangereux. Le manque d’organisation augmente les risques de chutes, de trébuchements et de coupures, en plus de nuire à la productivité.
  4. Ne pas respecter le calendrier de travail. Des délais non respectés sur une phase du projet peuvent avoir des répercussions en cascade sur l’ensemble du calendrier, augmentant les coûts et la pression sur les équipes.
  5. Manquer de communication entre les équipes. Une information mal transmise ou un changement de plan non partagé peut causer des erreurs techniques et des retouches coûteuses.

Erreurs techniques et de qualité

  1. Ne pas suivre les plans et devis. S’écarter des instructions de l’ingénieur ou de l’architecte peut compromettre la structure d’un bâtiment et sa sécurité. Les plans d’exécution sont faits pour être respectés.
  2. Ignorer le Code de construction du Québec. Ce code est la référence réglementaire incontournable pour toutes les constructions. Le non-respect de ses articles peut entraîner des défauts de construction et des poursuites légales.
  3. Manquer de rigueur dans l’exécution. Le travail bâclé (mauvaises soudures, joints mal faits, mesures imprécises) compromet la qualité et la durabilité de l’ouvrage, entraînant des retouches qui coûtent cher en temps et en argent.
  4. Utiliser des matériaux non conformes. L’utilisation de matériaux de qualité inférieure ou non homologués peut compromettre l’intégrité du bâtiment et n’est pas conforme aux normes de l’industrie.

Erreurs de gestion et de leadership

  1. Sous-estimer l’importance de la formation continue. La formation sur les nouvelles techniques, les nouveaux matériaux et les nouvelles normes est essentielle. Ne pas former ses employés, c’est compromettre leur sécurité et la qualité de leur travail.
  2. Ne pas s’assurer de la compétence des travailleurs. La vérification de la carte de compétence CCQ est cruciale. S’assurer que chaque travailleur possède les qualifications requises pour sa tâche est un impératif légal et de sécurité.
  3. Manquer de leadership et d’autorité sur le chantier. Un chantier sans leadership clair est un chantier désorganisé. Le contremaître et le chargé de projet doivent être des leaders qui inspirent le respect, qui communiquent clairement et qui font respecter les règles de sécurité et de qualité en tout temps.

La réussite d’un projet de construction au Québec repose sur bien plus que la simple exécution des tâches. Elle est le fruit d’une culture d’entreprise qui valorise la sécurité, la planification et l’excellence. Éviter ces 20 erreurs n’est pas seulement une question de productivité ou de budget, mais une question de responsabilité collective. Chaque acteur du chantier, du premier Apprenti au plus haut dirigeant, doit être conscient des risques et s’engager à travailler avec rigueur et vigilance. C’est en faisant de la prévention une priorité absolue que l’industrie de la construction continuera de bâtir des structures sûres, durables et conformes aux plus hauts standards de la province.

jackstaff.ca
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*Dans cet article, l’emploi du masculin pour désigner des personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte.